Le Temps partagé, une réponse à l’employabilité des sportifs de haut niveau !

08 Avr 2020

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Le Temps partagé, une réponse à l’employabilité des sportifs de haut niveau !

 

La journée du 25 avril 2019 a été marquée par deux temps forts chez Hélys : la Conférence inédite et la Table ronde. Ces moments ont mis en exergue le besoin de lier l’univers sportif et le monde de l’entreprise. Pour ce faire, nous avons invité différents sportifs de haut niveau, reconvertis aujourd’hui. Au cours de cette journée, nous avons tenté de répondre et de comprendre les besoins et attentes des deux parties.

Des sportifs et anciens sportifs de haut niveau étaient présents afin de partager une expérience unique : les « Putains de Nanas », l’équipe lilloise de rugby avec Alexandra PERTUS, Laura DI MUZIO et Jannick JARRY, Maureen RACZ du Saint Grégoire Rennes Métropole Handball et d’autres anciens sportifs de haut niveau reconvertis tels qu’Emmanuel HALET, directeur partagé entre le Cercle Paul Bert et l’Orange bleue, Erwan GALESNE, dirigeant de Cyim et de Net4up et administrateur d’Hélys. Ces échanges ont permis de faire plusieurs constats riches d’enseignements pour les sportifs confrontés à la question de la reconversion et pour les entreprises afin de mieux appréhender ces problématiques :

1. Difficulté de vivre uniquement du sport

Hormis le milieu professionnel du football et les salaires astronomiques, vivre de sa passion sportive, représente pour la majorité des sportifs un coût pas toujours supporté à 100% par les clubs, d’où la nécessité de cumuler entrainements et activité professionnelle rémunératrice.

2. Un manque d’anticipation de la reconversion accentué par une instabilité de la vie sportive

La vie d’un sportif est jalonnée de réussites, de défaites, de blessures etc. Face à cette instabilité, l’anticipation de « l’après-carrière sportive” est déterminante. Dans la majorité des cas, bon nombre d’entre eux vivent à 100% leur sport et ne se projettent pas au-delà.

3. Des difficultés pour trouver un d’emploi

Trouver un employeur acceptant une flexibilité des horaires pour participer aux entrainements relève du parcours du combattant. Peu d’entreprises sont enclins aujourd’hui à proposer des horaires aménageables aux candidats, tous les secteurs d’activités n’étant pas adaptés à un rythme irrégulier.
Le manque d’expérience professionnelle représente un frein supplémentaire aux yeux de l’employeur. Il est certain que la majorité des sportifs de haut niveau ont davantage une expérience “terrain”. Beaucoup d’entreprises continuent toutefois à capitaliser sur les compétences requises alors que les traits de personnalité peuvent faire toute la différence: la combativité des sportifs de haut niveau ou l’esprit d’équipe induit, par exemple, sont autant de compétences précieuses.

Alors pourquoi recruter un sportif de haut niveau ?

 

1. Pour accroître la productivité de l’entreprise

Les sportifs ont la capacité de mobiliser leurs équipes en les motivant et en nourrissant l’esprit d’équipe. De plus, participer à des épreuves sportives impose une discipline et une exigence pour soi-même. Autant de garanties pour l’employeur de recruter des collaborateurs fidèles, engagés et combattifs.

2. Pour valoriser l’entreprise

Certains clients, adeptes du sport, s’identifieront à l’entreprise qui recrutera un sportif en reconversion. En accord avec lui, il peut en quelque sorte jouer un rôle d’ambassadeur de la marque et mettre sa notoriété et son talent au service de son employeur.

3. Pour donner du sens

En recrutant un sportif, l’entreprise sera associée aux valeurs sportives. On lui prêtera ainsi le goût de l’effort, de la rigueur, du dynamisme et l’adaptabilité.

4. Pour diversifier son recrutement

On dit souvent que la richesse d’une entreprise se trouve dans sa stratégie de recrutement. La présence de talents de tous horizons traduit l’ouverture d’esprit d’une entreprise.

Pour toutes ces raisons, les sportifs de haut niveau ont des qualités indéniables pour les entreprises car les compétences acquises dans l’exercice de leur sport sont de véritables atouts : fédérer une équipe, nourrir l’esprit d’équipe, être rigoureux et flexible, s’engager à 100%… sont autant de soft skills de plus en plus recherchés par les recruteurs aujourd’hui.

Il apparaît que l’emploi à temps partagé représente une solution évidente à l’embauche des sportifs de haut niveau. Les entreprises adhérentes d’Hélys ont la capacité de répondre présentes face aux spécificités de leurs citèrent d’embauche. Pourquoi ?

Hélys, spécialiste du recrutement de l’emploi à temps partagé, rassemble au sein de son groupement d’employeurs des entreprises qui ont pour usage, l’emploi à temps partagé car elles ont des besoins de compétences à temps partiel. Ces structures ont une organisation déjà bien rodée et adaptée à cette formule d’emploi. « Quand on recrute une personne à temps partagé et de surcroît à temps partiel, l’organisation interne de la structure d’accueil doit être repensée. Ce qui est le cas dans nos structures accueillantes : le mode d’organisation et de communication est modifié. Cela peut être considéré comme une contrainte, dans un premier temps, mais elles sont en fait une formidable opportunité pour le dirigeant. Il adapte son management, s’ouvre à de nouvelles perspectives ce qui lui permet de gérer au mieux des situations complexes », explique Thierry RICHARD, Président du groupement d’employeurs d’Hélys lors de la table ronde. Ainsi  » Partager des compétences ouvre de nouveaux horizons et préparent indéniablement mieux le manager aux salariés de demain « . Comme le confie Thierry RICHARD, très favorable pour tenter cette expérience avec les fédérations ou clubs sportifs qui solliciteront le GE.

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